“Chercher… et trouver, lentement vers le succès”
À Louvain, où Filip a étudié la philologie germanique, il a également suivi un cours de photographie analogique. Ses premières images étaient des scènes de rue dans le style d’Henri Cartier-Bresson et d’Elliott Erwitt. Mais avec le développement de la photographie numérique et de nouveaux appareils, de plus en plus de sujets et d’inspirations ont suivi. Il a essayé différentes marques, sans pouvoir s’offrir rapidement un appareil professionnel.
Même sans studio ni logiciel coûteux, la photographie est longtemps restée pour lui un hobby de recherche minutieuse. La photographie de mode pour la boutique Square2 en faisait également partie. Finalement, Filip est toujours resté le plus intéressé par « l’art » de la photographie elle-même, plutôt que par le métier de photographe de commande.
Certaines images ou séries se prêtent très bien à des tirages d’art de haute qualité sous verre acrylique. La photographie professionnelle conventionnelle l’intéresse aujourd’hui moins : Filip préfère rester l’autodidacte indépendant et obstiné.
Les Débuts
Des images prises pendant et après les années d’études à Louvain, des phases finales des Coupes du monde de football 2006 et 2008, jusqu’aux premières photographies numériques — qui mèneront ensuite à une exposition.
Des balades avec un appareil de poche et des instantanés régionaux jusqu’aux tirages d’art
Lors de ses promenades et flâneries dans la région, Filip Firlefijn avait parfois un petit appareil photo de poche à portée de main. Passer rapidement les images par les filtres les plus simples suffisait déjà à réjouir les gens sur les réseaux sociaux.
PLEIN FORMAT
De la photographie (sub)urbaine suisse, aux promenades architecturales et aux visites d’anciens villages, jusqu’aux tirages d’art.
Au début, Filip Firlefijn arpentait les rues avec un appareil photo analogique pour saisir des instantanés de personnes. Plus tard, muni d’un petit appareil de poche, il s’est concentré sur les rues, les villages, les villes et l’architecture. Naturellement, il a aussi souvent partagé sur les réseaux sociaux des images de l’Oberland bernois, où il vit. Ces photos n’ont pas seulement été prises avec un appareil de poche, mais aussi avec les reflex dont il a pu disposer.
Provence, France - Reflex plein format
Des portraits de femmes aux tirages d’art
Même si le cadre rural où vivait Filip, sans studio, n’offrait pas un terrain très fertile pour ce genre de travail, il a néanmoins photographié des femmes à certaines occasions. Voici quelques exemples tirés des archives:
Événements et commandes
Filip a notamment photographié pour Musig-ufem-Marktplatz, Interlatina et The Babies, ainsi que pour des commerces.
Son approche : réaliser une série d’images discrètes, avec respect pour l’apparence et le caractère des musiciens.
Avec un groupe comme Oesch’s die Dritten, on atteint facilement 15 000 vues sur YouTube.